1. People led by fear
might curtail the freedom and the openness that progress depends on. When Matt Ridley, author of The Rational Optimist, is asked what he is worried about, he usually responds, “superstition and bureaucracy,” because superstition can obstruct the accumulation of knowledge, and bureaucracy can stop us from applying that knowledge in new technologies and businesses.
from Johan Norberg in FEE, The World Is Getting Better and Nobody Knows It, Friday, October 14, 2016
2. À l’aube des sociétés,
les hommes, sachant que la perfection n’appartenait qu’à leurs dieux, ne voyaient leur passage sur Terre que comme un labyrinthe de douleur au bout duquel se trouvait une porte ouvrant, via la mort, sur la compagnie des dieux et sur l’Éternité. De leur vivant, ils ne se proposaient rien de plus que de souffrir en silence, gérer au mieux les catastrophes, contenir la violence et organiser le plus précisément possible leur passage ou leur migration vers ce lieu utopique. Avec les Hébreux puis avec les Grecs, des hommes osèrent se libérer des exigences théologiques et rêver d’une Cité idéale où s’épanouirait que sur les ruines des Libertés. De toute façon, aucune de ces utopies n’a réussi à atteindre l’objectif qu’elle se fixait.
Demain, certains prophétiseront un retour du religieux; d’autres chercheront des voies nouvelles vers l’Égalité ou vers la Liberté. D’autres, enfin, oseront transcender les unes et les autres pour imaginer un monde où l’utopie ne serait plus fondée sur la peur, l’égoïsme ou la jalousie, comme dans les trois premières, mais où chacun trouverait son bonheur à faire celui des autres; cela aura nom Fraternité.
from Jacques Attali, Fraternités: Une nouvelle utopie, 1999
And if you don’t read the French, here’s a summary translation of the above from an article, Why the Future Doesn’t Need Us, by Bill Joy in Wired Magazine, 2000:
At the dawn of societies, men saw their passage on Earth as nothing more than a labyrinth of pain, at the end of which stood a door leading, via their death, to the company of gods and to Eternity. With the Hebrews and then the Greeks, some men dared free themselves from theological demands and dream of an ideal City where Liberty would flourish. Others, noting the evolution of the market society, understood that the liberty of some would entail the alienation of others, and they sought Equality.
I love the last sentence: D’autres, enfin, oseront transcender les unes et les autres pour imaginer un monde … où chacun trouverait son bonheur à faire celui des autres; cela aura nom Fraternité.
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